Dans ce monde, on ne mange plus que de l'artificiel, les jardins ont disparu. Clovis et son père Marius vont planter clandestinement des tomates et retrouver un goût oublié.
Dans ce monde-là, on ne mange plus que de l'artificiel, les jardins ont disparu : il est interdit de cultiver, cueillir, récolter. Clovis et son père Marius font pousser en grand secret un plant de tomates. Une fois au moins, Clovis goûtera un produit frais, au goût de liberté...
Il y avait dans un port de la Norvège un très vieil homme à qui manquait une oreille. « Comment l'as-tu perdue ?» lui demande-t-on souvent dans l'auberge où il vient s'enivrer. Et, chaque soir, le vieil homme raconte une version différente de sa mésaventure. Il a eu mille vies, il l'a perdue mille fois, son oreille, et dans des circonstances chaque soir plus périlleuses ! Une nuit, alors qu'il va mourir, son ami l'aubergiste le conjure de dire enfin la vérité. Et le vieux marin sourit : l'oreille, il ne l'a pas perdue, il est né sans.
Ram et sa mère connaissent les recoins de Roissy, ils comptent parmi les clandestins de l'aéroport.
Petit Jean et Grand Gris travaillent toute la journée sous terre, ils sont mineurs. Grand Gris rêve de retrouver sa prairie et de galoper au soleil.
C'est l'été, Tom fait du canyoning avec son père et son chien, la peur au ventre. À leur retour, à la maison, sa mère est partie à la maternité. Tom et son père partent la rejoindre, Tom découvre du bout des doigts sa petite soeur, Tom est aveugle.
Coup de coeur pour ce texte tout en sensations. Jamais le mot « aveugle » n'est prononcé, et le lecteur découvre la vérité en suivant les cailloux blancs du texte, s'il est attentif.
Myriam ne supporte pas les plaisanteries de ses cousins et prend au pied de la lettre le surnom qu'ils lui ont donné : l'huître. Du coup, elle devient mutique : les huîtres ne parlent pas, c'est bien connu ! Où comment le jeu le plus débile de la Terre peut sauver des vies.
Le père de Patricia est en prison, pour un hold-up, tout le monde le sait, sa photo est passée dans le journal lors du procès. C'est un voleur ; et tel père, telle fille, n'est-ce pas ? Aussi, lorsque le stylo plume de Sophia disparaît, inutile de chercher bien loin la coupable. Et Patricia a beau faire, les soupçons pèseront toujours sur elle, sauf si le stylo revient... Il faut se méfier des apparences, des phrases toutes faites, des rumeurs ; telle est la leçon de ce texte incisif.
Pour se venger de son insupportable petit frère, Louis va monter un bobard énorme : dans une semaine, leur grand-mère sera « re-trai-tée », c'est-à-dire, lui dit-il, bonne pour le grand « recycle-âge », comme une bouteille de lait ou une conserve de petits pois. L'opération « sauver mamie » peut commencer !
Un week-end sur deux : situation classique pour des parents séparés. Mais les "demis" frères et soeurs aussi vivent au rythme des longs moments où l'on se manque.
Deux frères sortent discrètement pour une expédition nocturne. Direction un vieil entrepôt vide, parfait pour graffer ! Désormais, ils partagent un secret.
Cerise est une enfant gâtée, habituée aux plus somptueux cadeaux et surprises pour son anniversaire. Cette année elle en trépigne d'avance, mais pour une fois ses parents ne font pas d'extravagance. Non cette année le budget sera consacré à Clémentin, son petit frère, futur prodige du violon. Il n'en demandait pas tant Clémentin...
Alex est tout attendri par sa demi-soeur qui s'apprête à faire ses premiers pas. Il aimerait que son père partage sa joie, son émotion devant Lili. Il rêve d'un monde parfait où tout le monde s'aimerait...
Notons que ce texte est écrit en alexandrins, tout comme le titre.
Édouard est un crâneur qui prétend être le meilleur en tout, savoir tout sur tout. Y compris comment on fait les bébés : « Super facile ».
À l'anniversaire de sa cousine, Édouard se retrouve le seul garçon entouré d'une bande de filles qui ont justement des kilos de questions à lui poser sur le sujet.
Il va lui falloir sans se démonter raconter tout ce qu'il sait, ou plutôt ne maîtrise pas bien, sur l'amour, le sexe... « Tu nous montres le tien ? », proposent les filles « Oui, mais alors vous aussi pour que j'explique tout. » La maman débarque en plein travaux pratiques... et sauve la mise à Édouard.
Dans cette famille, ce n'est pas le fils qui est accro à la télé mais les parents !
L'arrivée d'un écran plat de 127 cm les fascine au point d'en oublier le travail, l'école, les repas...
Texte cocasse. Quand les parents sont moins raisonnables que leur enfant.
Dans sa caravane, Jessy parcourt les routes avec sa famille, les gens du voyage. Scolarisée dans l'école de Jeanne, elles vont devenir amies malgré leurs vies si différentes. Mais Jessy est de passage et bientôt repartira.
Les fenêtres de sa chambre donnent sur l'autoroute et la nuit quand on ferme les yeux on croit entendre la mer. L'autoroute c'est la porte vers l'ailleurs, les vacances, le travail, le voyage. Et quand elle est fermée à la circulation, elle se transforme en vaste terrain de jeu... Un roman urbain, ou le pouvoir des enfants de transformer leur environnement en terrain d'aventures.
Theodora dresse avec sa maman la liste de leurs problèmes, reste maintenant à trouver les solutions.
Mercredi, c'est le jour des frites ! L'un des serveurs du Mac Do a une belle moustache noire et, dans cet univers, il détonne.
Jules en est certain, le moustachu cache un mystère. Est-il espion ? Joueur de cartes professionnel ? Gangster en fuite ? Jules va en avoir le coeur net en menant une enquête minutieuse, dont il consignera les détails sur son carnet gris acheté exprès pour l'occasion.
Cela fait trois ans que Lucas a un boulet, un toutou, quelqu'un qui est toujours derrière lui... Son petit frère, « la Glu », veut tout faire comme lui : jouer au foot, partir en promenade...
Sauf que souvent la Glu est trop petit. Lucas finit toujours par consoler la Glu. Certainement parce que leur père est mort et que maintenant c'est lui le grand.
Un beau jour, Hugues arrive dans la maison ; c'est le nouvel ami de leur mère et celui-là n'a pas l'air de vouloir partir tout de suite. Mieux encore, il aide à résoudre les mystères qui font trop peur, même à Lucas...
Ce roman évoque l'amour fraternel et ses contraintes, le sentiment de responsabilité des aînés, son poids.
C'est les vacances, mais rien ne se passe comme prévu pour Adrien. Sans doute à cause d'une dispute entre ses parents dont il a entendu les échos un soir. Direction la campagne avec maman, chez une de ses amies. À propos de papa, silence radio, rien à dire, il faut attendre. Oui mais attendre quoi ? Alors, Adrien prend le taureau par les cornes : il fugue, fait du stop au petit matin. Il est pris en charge sur le porte-bagages de la Mobylette bleue de Joël. En un instant, ce personnage un peu déjanté a compris la détresse du garçon. Direction la maison... Retrouvailles, explications entre les parents. Et si rien n'est vraiment réglé pour la famille, au moins Adrien passera-t-il la moitié des vacances avec son père, l'autre moitié avec sa mère. Suffisait de prévenir...
Julien attend sa maman, comme tous les dimanches. Au foyer, c'est le jour des parents. Quand ils viennent... La vie n'a pas épargné Julien : une mère au chômage qui n'arrive plus à subvenir à leurs besoins, des assistantes sociales pleines de sollicitude pour le jeune garçon, la décision de le mettre dans un foyer, le temps que sa mère retrouve un emploi, une maison... Et pour Julien, l'attente du dimanche.
Quelquefois sa maman vient, d'autres non. Chaque fois, elle a de bonnes raisons. Julien n'en doute pas, comme il ne doute jamais qu'elle l'aime.
A la ferme d'Eusèbe, on marche droit. Lui s'occupe du camion et notre héros, des cochons. Quand le camion, avec lequel on ramasse les détritus dans les cuisines des hôpitaux alentour pour nourrir les cochons, tombe en panne, Eusèbe est fou de rage. Et qui trinque ? Notre héros ! (Pas de nom, pas d'âge, c'est lui qui raconte.) C'est une fois de trop ! Il rentre à la ferme au pas de charge et vide les précieuses réserves de confiture maison dans les auges.
Et les cochons adorent la confiture...
Valentine a du chagrin, un chagrin qu'elle n'arrive pas à exprimer, à formuler. Alors elle tombe dans les escaliers, et se fait mal. Aussitôt ses parents qui se disputaient très fort accourent, la consolent et la dispute est oubliée. À partir de ce moment, dès qu'une dispute s'annonce, Valentine a mal quelque part... Jusqu'à ce que ses parents comprennent le subterfuge et lui expliquent que, lorsque les adultes se disputent, ce n'est pas forcément parce qu'ils vont se séparer, et ce n'est pas non plus la faute des enfants.
Alors que le terrible effaceur sévit et gomme la joie sur cette contrée, son pouvoir est contesté par un enfant qui ne se résigne pas et lance l'appel à la résistance pour que les rires reviennent.