La caméra subtile et joueuse de Charles Castella suit l'auteur de Comme un roman dans les classes où il ne cesse d'encourager les élèves et sur les territoires secrets de sa création : de la rivière de son enfance jusqu'au plateau du Vercors où il écrit, en passant par son Est parisien, décor de la si fameuse saga des Malaussène. En ombre et lumière, Charles Castella révèle un Pennac paradoxal, convivial et solitaire, tout en force, rire, doute et rêverie. Cette " métamorphose du crabe " dessine la vraie nature romanesque de l'écrivain.
Si le théâtre s'étudie à l'école, quelle meilleure école que le théâtre dans une des plus grandes pièces du répertoire. Le théâtre se vit plus qu'il ne se lit.
Le Cid, une « tragi-comédie » où douze personnages s'affrontent sur les thèmes de l'héroïsme, de la morale et de l'honneur. Du brillant et de l'esprit, de réplique en réplique. De la tension dans les sentiments, de la verve, de la musique grâce à un alexandrin si bien sculpté que chaque vers est un joyau, une vitrine de notre langue française.
Une mise en scène où l'unité de temps, de lieu et d'action sont les maîtres mots d'une création où musique (le spectacle est accompagné sur scène par de la musique vivante d'époque), costumes, jeu et choix des interprètes habillent au plus près l'âme du XVIIème siècle.