« Au temps d'avant, avant tout ça, avant ce que je vais raconter et le reste, c'était le bonheur, la vie sans se l'expliquer. Si l'on me demandait Comment ça va ?" je répondais toujours "Ça va !". Du tac au tac. Le bonheur, ça t'évite de réfléchir. C'est par la suite que je me suis mis à considérer la question. » - G. F.Avant, Gabriel faisait les quatre cents coups avec ses copains dans leur coin de paradis. Et puis l'harmonie familiale s'est disloquée en même temps que son « petit pays », le Burundi, ce bout d'Afrique centrale brutalement malmené par l'Histoire. Plus tard, Gabriel fait revivre un monde à jamais perdu. Les battements de coeur et les souffles coupés, les pensées profondes et les rires déployés, le parfum de citronnelle, les termites les jours d'orage, les jacarandas en fleur... L'enfance, son infinie douceur, ses douleurs qui ne nous quittent jamais."
Inde. Smita est une intouchable. Mariée à un chasseur de rats, elle nettoie à mains nues les latrines de son village, comme le faisait sa mère. Son rêve : voir sa fille échapper à la tradition et apprendre à lire.
Sicile. Julia est ouvrière dans l'atelier de traitement de cheveux de son père, le dernier du genre à Palerme. Elle trie, lave, décolore et teint des mèches fournies par les coiffeurs de la ville. Lorsque son père est victime d'un grave accident, elle découvre que l'atelier familial est ruiné.
Canada. Sarah est une avocate réputée. Mère de trois enfants, deux fois divorcée, elle enchaîne les dossiers à un rythme effréné. En passe d'être promue associée, elle apprend qu'elle est atteinte d'un cancer du sein. On dit parfois que la vie ne tient qu'à un fil... Et si la leur tenait à leur chevelure ?Trois destins de femmes que tout éloigne sauf l'essentiel : leur exigence de liberté.
« Pour le commerce, la guerre présente beaucoup d'avantages, même après. » Au lendemain du plus grand carnage du XXe siècle, deux rescapés des tranchées, passablement abîmés, prennent leur revanche en réalisant une escroquerie aussi spectaculaire qu'amorale. Des « sentiers de la gloire » à l'apologie de la patrie victorieuse, ils se joueront d'une piété qui n'honore les morts que pour mieux oublier les survivants. Fresque d'une rare cruauté, Au revoir là-haut est le grand roman de l'après-guerre de 14. Dans l'atmosphère délétère des lendemains qui déchantent, Pierre Lemaitre compose la grande tragédie de cette génération perdue avec un talent et une maîtrise impressionnants.
« Petitesannonces.fr : Jeune homme de 26 ans, condamné par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnon(ne) d'aventure pour partager avec moi ce dernier périple. ».
Émile n'a plus beaucoup de temps à vivre. Il a décidé de fuir l'hôpital, la compassion de sa famille et de ses amis. À son propre étonnement, il reçoit une réponse à son annonce. Trois jours plus tard, devant un camping-car acheté secrètement, il retrouve Joanne, une jeune femme qui a pour seul bagage un sac à dos, et qui ne donne aucune explication sur sa présence. Ainsi commence un voyage stupéfiant de beauté où naissent, à travers la rencontre avec les autres et la découverte de soi, la joie, la peur, l'amitié, l'amour, qui peu à peu percent la carapace de douleurs d'Émile.
Comment fait-elle, Virginie Despentes, pour écrire autant de vies avec autant delangues, de destinées, de soubresauts, d'arrêts brutaux ou d'espérances folles ?L'eau fraîche, les odeurs, les parfums, les musiques, les psaumes de la nuit ne luiéchappent jamais. Les sexes dans les pantalons, les désirs dans les vêtements, lescrises, les doutes, tout chez Despentes vient comme une évidence.Marc Lavoine, Libération
Nous avons laissé Vernon sur une plage en Corse entouré de ses anciens amis et des nouveaux, ses compagnons d'infortune. Dans une chapelle abandonnée, tous se sont retrouvés et Vernon les a fait danser. «Il n'est pas inquiet [....] il n'a encore vu personne rester sur le bord de la piste jusqu'alors».
Le retour de Vernon légende urbaine, ange déchu...
Durant la Seconde Guerre mondiale, Primo Levi, vingt-quatre ans, juif, lutte auxcôtés des maquisards antifascistes du Piémont. Capturé en 1943, il se retrouvepeu après à Auschwitz, où il demeurera plus d'un an avant d'être libéré par l'arméerusse en janvier 1945.Au camp, il observe tout. Il se souviendra de tout, racontera tout : la promiscuitédes blocks-dortoirs, les camarades qu'on y découvre à l'aube, morts de froid et defaim ; les humiliations et le travail quotidiens, sous les coups de trique des kapos ;les « sélections » périodiques où l'on sépare les malades des bien-portants pourles envoyer à la mort ; les pendaisons pour l'exemple ; les trains, bourrés de juifset de tziganes, qu'on dirige dès leur arrivée vers les crématoires.Et pourtant, dans ce récit, la dignité la plus impressionnante ; aucune haine, aucunexcès, aucune exploitation des souffrances personnelles, mais une réflexionmorale sur la douleur, sublimée en une vision de la vie.Paru en 1946, Si c'est un homme est considéré comme un des livres les plusimportants du XXe siècle.Parce qu'il est familier des grands textes philosophiques, Raphael Enthoven résoud avec une talentueuse sobriété la difficile équation que pose le texte de Primo Levi : comment nommer l'innommable ?Remerciements à Benoît Peeters, écrivain, pour sa lecture de l'interview de Primo Levi par Philippe Roth.Avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah
Le nom de cette toute jeune fille, née en 1929, arrêtée sur dénonciation en 1944 déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, et morte du typhus en mars 1945, est connu dans le monde entier : Anne Frank est devenue le symbole des victimes des idéologies racistes, du nazisme à l'apartheid. Elle a tenu son journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944, et ce texte, classé 19ème parmi les 100 meilleurs livres du XXème siècle, reste l'un des plus émouvants sur la vie quotidienne d'une famille juive sous le joug nazi.
Audiolib donne ici la première version audio intégrale, lue avec subtilité et sensibilité par Irène Jacob, de ce texte devenu emblématique des victimes de toutes les barbaries.
Rien n'est plus comme avant : le monde tel qu'on le connaît semble avoir vacillé, plus d'électricité ni d'essence, les trains et les avions ne circulent plus. Des rumeurs courent, les gens fuient. Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au coeur de la forêt. Quand la civilisation s'effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours vivantes, leurs passions de la danse et de la lecture, mais face à l'inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, emplie d'inépuisables richesses.
Considéré depuis sa sortie comme un véritable choc littéraire, Dans la forêt, roman sensuel et puissant, met en scène deux jeunes femmes qui entraînent le lecteur vers une vie nouvelle.
Souvent les enfants s'inventent une famille, une autre origine, d'autres parents.
Le narrateur de ce livre, lui, s'est inventé un frère. Un frère aîné, plus beau, plus fort, qu'il évoque devant les copains de vacances, les étrangers, ceux qui ne vérifieront pas. Et puis un jour, il découvre la vérité, impressionnante, terrifiante presque. Et c'est alors toute une histoire familiale, lourde, complexe, qu'il lui incombe de reconstituer. Une histoire tragique qui le ramène aux temps de l'Holocauste, et des millions de disparus sur qui s'est abattue une chape de silence.
La voix chaude de Philippe Grimbert donne corps à cette histoire très personnelle. Qui mieux que lui pouvait nous révéler aussi justement ce "secret" ?
Suivi d'un entretien avec l'auteur
Elle avait l'air si jeune. En même temps il m'avait semblé qu'elle connaissaitvraiment la vie, ou plutôt qu'elle connaissait de la vie quelque chose qui faisaitpeur.Adolescente surdouée, Lou Bertignac rêve d'amour, observe les gens, collectionneles mots, multiplie les expériences domestiques et les théories fantaisistes.Jusqu'au jour où elle rencontre No, une jeune fi lle à peine plus âgée qu'elle.No, ses vêtements sales, son visage fatigué, No dont la solitude et l'errancequestionnent le monde. Pour la sauver, Lou se lance alors dans une expériencede grande envergure menée contre le destin. Mais nul n'est à l'abri. No et moi, paru en 2007 a été traduit dans vingt-cinq langues et adapté à l'écranpar Zabou Breitman.
Amande ne pensait pas que l'on pouvait avoir si mal. En se réfugiant dans une maison isolée en Auvergne pour vivre pleinement son chagrin, elle tombe par hasard sur les calendriers horticoles de l'ancienne propriétaire des lieux. Guidée par les annotations manuscrites de Madame Hugues, Amande s'attelle à redonner vie au vieux jardin abandonné. Au fil des saisons, elle va puiser dans ce contact avec la terre la force de renaître et de s'ouvrir à des rencontres uniques. Et chaque lendemain redevient une promesse d'avenir.
Dans ce roman plein de courage et d'émotion, Mélissa Da Costa nous invite à ouvrir grand nos yeux, nos sens et notre coeur. Un formidable hymne à la nature qui nous réconcilie avec la vie.
« sur ce sentiment inconnu dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. c'est un sentiment si complet, si égoïste que j'en ai presque honte alors que la tristesse m'a toujours paru honorable. je ne la connaissais pas, elle, mais l'ennui, le regret, plus rarement le remords. aujourd'hui, quelque chose se replie sur moi comme une soie, énervante et douce, et me sépare des autres. »
l'interprétation toute en fraîcheur de sara giraudeau donne une voix nouvelle à ce roman toujours moderne.
Qui est cet inconnu capable d'en remontrer au grand Czentovic, le champion mondial des échecs, véritable prodige aussi fruste qu'antipathique ? Peut-on croire, comme il l'affirme, qu'il n'a pas joué depuis plus de vingt ans ?Les circonstances dans lesquelles l'homme a acquis sa science du jeu sont terribles. Elles renvoient aux expérimentations nazies sur les effets de l'isolement absolu, lorsque, aux frontières de la folie, le cerveau humain parvient à déployer ses facultés les plus étranges.Dans cette fable inquiétante parue parue en 1943, un an après son suicide, Zweig porte un regard désespéré sur une époque qui ne laisse comme alternative que la démence ou la mort.Edouard Baer donne toute sa dimension à ce grand texte où l'angoisse est sans cesse à fleur de mots.
« Tu sais parfois, je me demande s'il n'y a pasquelqu'un qui prend possession de toi. »« Ce livre est le récit de ma rencontre avec L.L. est le cauchemar de tout écrivain. Ou plutôt le genre de personne qu'un écrivain ne devrait jamais croiser. »Dans ce roman aux allures de thriller psychologique, Delphine de Vigan s'aventure en équilibriste sur la ligne de crête qui sépare le réel de la fiction.
Pour lui, tout est écrit d'avance.
Pour elle, tout reste à écrire.
« Un jour d'avril, ma fille de trois ans, Carrie, a disparu alors que nous jouions toutes les deux à cache-cache dans mon appartement de Brooklyn. » Ainsi débute le récit de Flora Conway, romancière renommée à la discrétion légendaire. La disparition de Carrie n'a aucune explication. La porte et les fenêtres de l'appartement étaient closes, les caméras de ce vieil immeuble new-yorkais ne montrent pas d'intrusion. L'enquête de police n'a rien donné.
Au même moment, de l'autre côté de l'Atlantique, un écrivain au coeur broyé se terre dans une maison délabrée.
Lui seul détient la clé du mystère. Et Flora va le débusquer.
Une lecture à nulle autre pareille. En trois actes et deux coups de théâtre, Guillaume Musso nous immerge dans une histoire étourdissante qui puise sa force dans le pouvoir des livres et la rage de vivre de ses personnages.
En 1941, alors que Paris est occupé par l'armée allemande, Joseph et Maurice, deux frères juifs âgés de dix et douze ans, quittent la ville et partent seuls sur les routes pour tenter de gagner la zone libre.
À travers leur regard, Joseph Joffo donne à lire une vision inédite de la Seconde Guerre mondiale, traversée certes par la douleur, mais aussi par la gaieté et les cocasseries de l'enfance.
En 1962, à Jackson, Mississipi, chez les Blancs, ce sont les Noires qui font le ménage et élèvent les enfants. Sans mot dire, sous peine de devoir prendre la porte. Est-ce le cas de Caroline, l'employée des Phelan, dont on n'a plus aucune nouvelle ? Mais franchement, qui s'en soucierait ? Ses amies, Minny et Aibileen, et surtout Skeeter, la propre fille des Phelan. La jeune étudiante blanche et les deux employées noires vont lier une alliance imprévisible pour « comprendre ». Passionnant de bout en bout, La Couleur des sentiments a déjà conquis plus de deux millions de lecteurs, dont Steven Spielberg qui en a acquis les droits : l'adaptation cinématographique sort en août aux Etats-Unis.Timbres différents, conviction ou verve identiques : Marie Lemaître, Nathalie Hons, Nathalie Hugo et Cachou Kirsch marient leurs voix comme les héroïnes du roman leur volonté que « les choses changent »...
Jeanne est une femme formidable. Tout le monde l'aime, Jeanne. Libraire, on l'apprécie parce qu'elle écoute et parle peu. Elle a peur de déranger la vie. Pudique, transparente, elle fait du bien aux autres sans rien exiger d'eux. À l'image de Matt, son mari, dont elle connaît chaque regard sans qu'il ne se soit jamais préoccupé du sien.
Jeanne, qui a passé ses jours à s'excuser, est brusquement frappée par le mal. « Il y a quelque chose », lui a dit le médecin en découvrant ses examens médicaux. Quelque chose. Pauvre mot. Stupéfaction. Et autour d'elle, tout se fane. Son mari, les autres, sa vie d'avant. En guerre contre ce qui la ronge, elle va prendre les armes. Elle était résignée, la voilà résistante. Elle se dresse, gueule, griffe, se bat comme une furie. Elle découvre l'urgence de vivre, l'insoumission, l'illégalité, le bonheur interdit, une ivresse qu'elle ne soupçonnait pas.
Avec Brigitte la flamboyante, Assia l'écorchée et l'étrange Mélody, trois amies d'affliction, Jeanne la rebelle va détruire le pavillon des cancéreuses et élever une joyeuse citadelle.
« Je ne t'aime plus. » Il aura suffi de cinq mots pour que l'univers de Pauline bascule.
Installée avec son fils de quatre ans chez ses parents, elle laisse les jours s'écouler en attendant que la douleur s'estompe. Jusqu'au moment où elle décide de reprendre sa vie en main.
Si les sentiments de Ben se sont évanouis, il suffit de les ranimer.
Chaque jour, elle va donc lui écrire un souvenir de leur histoire. Mais cette plongée dans le passé peut faire resurgir les secrets les plus enfouis.
Avec une extrême sensibilité et beaucoup d'humour, Virginie Grimaldi parvient à faire revivre des instantanés de vie et d'amour et nous fait passer du rire aux larmes. Une histoire universelle.
Paris, juillet 1942 : Sarah, une petite fille de dix ans, est arrêtée avec ses parents au milieu de la nuit. Paniquée, elle met son petit frère à l'abri en lui promettant de revenir dès que possible. Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine installée en France depuis 20 ans, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv. Son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie va changer à jamais.Elle s'appelait Sarah, c'est l'histoire de deux familles que lie un terrible secret. Un roman bouleversant qui contribue au devoir de mémoire, et connaît un succès international.L'interprétation d'Odile Cohen rend très subtilement compte de l'imbrication de deux existences, séparées par le temps et l'Histoire, mais réunies par d'étranges coïncidences.
Quand Tatiana rencontre Eugène, elle a 14 ans, il en a 17. Il est sûr de lui, charmant, et plein d'ennui, et elle timide, idéaliste et romantique. Inévitablement, elle tombe amoureuse de lui, et lui, semblerait-il... aussi. Alors elle lui écrit une lettre ; il la rejette, pour de mauvaises raisons peut-être. Et puis un drame les sépare pour de bon. Dix ans plus tard, ils se retrouvent par hasard. Tatiana s'est affirmée, elle est mûre et confiante ; Eugène s'aperçoit, maintenant, qu'il la lui faut absolument. Mais est-ce qu'elle veut encore de lui ?
Songe à la douceur, c'est l'histoire de ces deux histoires d'un amour absolu et déphasé - l'un adolescent, l'autre jeune adulte - et de ce que dix ans à ce moment-là d'une vie peuvent changer. Une double histoire d'amour inspirée des deux Eugène Onéguine de Pouchkine et de Tchaïkovski - et donc écrite en vers libres, pour en garder la poésie.
L'histoire d'un coeur simple est le récit d'une vie obscure, celle d'une pauvre fille de campagne, dévote mais mystique, dévouée sans exaltation et tendre comme le pain frais. elle aime successivement un homme, les enfants de sa maîtresse, un neveu, un vieillard qu'elle soigne, puis son perroquet ; quand son perroquet est mort, elle le fait empailler et, en mourant à son tour, elle confond le perroquet avec le saint-esprit. cela n'est nullement ironique comme vous le supposez, mais au contraire très sérieux et très triste.
Gustave flaubert texte disponible dans la collection libretti du livre de poche un coeur simple a été publié pour la première fois en 1877 dans le recueil « trois contes ».
«- Nous allons conclure un marché, veux-tu ? Toi, Joseph, tu feras semblant d'être chrétien, et moi je ferai semblant d'être juif. Ce sera notre secret, le plus grand des secrets. Toi et moi pourrions mourir de trahir ce secret. Juré ?
- Juré. » 1942. Joseph a sept ans. Séparé de sa famille, il est recueilli par le père Pons, homme simple et juste, qui ne se contente pas de sauver des vies. Mais que tente-t-il de préserver, tel Noé, dans ce monde menacé par un déluge de violence ?
Un court et bouleversant roman dans la lignée de Monsieur Ibrahim et d'Oscar et la dame rose qui ont fait d'Eric-Emmanuel Schmitt l'un des romanciers français les plus lus dans le monde.
L'interprétation virtuose et très personnelle d'Eric-Emmanuel Schmitt vous fera vibrer d'émotion.