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Tristram
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Le 15 février 1990, incarnant tous les rôles, adoptant toutes les voix, Maurice Roche a été l'interprète virtuose de Compact, un texte qu'il était probablement le seul à pouvoir dire en atteignant, à la fois, un tel degré de liberté joueuse et de précision dans le choix de la moindre inflexion. " Cela commence un peu comme La Métamorphose de Kafka puis la voix, peu à peu, se met en scène elle-même, s'abandonne à sa propre profération et nous offre comme la bande-son d'une apocalypse intime... "Nous avons une boîte de nuit dans la tête." C'est effrayant et terriblement cocasse. " Pierre Mertens - Le Soir
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Discours aux animaux Tome 1 et Tome 2 ; l'animal du temps ; l'inquiétude
Valère Novarina, André Marcon
- Tristram
- 15 Juin 2007
- 9782907681452
André Marcon a enregistré L'Animal du temps (Le Discours aux animaux 1) dans les caves de Château Soutard, à Saint-Émilion, le 4 juillet 1987. " On regrette presque que cet enregistrement n'ait pas donné lieu à un film : Marcon dans le noir au milieu des cuves, déclamant, seul ; acteur "avec tout le théâtre entre ses dents", comme l'écrit Valère Novarina. Avec cette voix unique qui fait que, dès qu'on l'a entendue, on ne peut plus lire une ligne de Novarina sans y penser. " Marion Scali - Libération
Cinq ans après L'Animal du temps, André Marcon est retourné à Château Soutard pour y enregistrer L'Inquiétude (Le Discours aux animaux 2), le 29 mai 1992. " Comme Glenn Gould, au bout des années, jouait autrement, plus lentement, ses fétiches Variations Goldberg, interprétant son Novarina, partition in progress, Marcon, chaque fois plus maître de son être, chaque fois plus seul, saurait faire frémir les cailloux. " Mathilde La Bardonnie - Libération
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" Samuel Beckett : "J'ai toujours écrit pour une voix." Pour Solo, il lui fallait un râle. David Warrilow fut ce mortel soupir, cette extinction, cet épuisement, cette sensation que dire est pénible, qu'on n'ira pas jusqu'au bout, qu'on va s'étouffer avant. Sur le même CD, Solo, monologue en français pierreux comme un éboulement, puis en anglais liquide et massif, écoulé, comme une lente avalanche. " Arnaud Viviant - Les Inrockuptibles