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Au Fil Du Temps
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Mais comment expliquer une telle originalité ? L'intérêt du visiteur est vite assailli par de nouvelles découvertes : pâturages, flore, paysages, se mêlent en tous sens à la géologie et à l'histoire.
Cette particularité géographique résulte de conditions géologiques exceptionnelles qui ont conduit à une capture de la Haute-Truyère par la Basse-Truyère il y quelques millions d'années.
Rédigé pour les découvreurs et visiteurs de l'Aubrac, cet ouvrage n'a pas la prétention d'être une référence scientifique mais plutôt une aide à la découverte comme l'est le Jardin Botanique de l'Aubrac créé à Aubrac même, avec comme orientation « La science pour tous, coté jardin » : ouverture à une pluridisciplinarité la plus large possible sans laquelle toute connaissance ne peut qu'être incomplète.
La reconnaissance par une inscription particulière, dans le cadre du Patrimoine Mondial, de l'originalité de la nature et des vestiges médiévaux qu'on rencontre le long de deux tronçons sur l'Aubrac du Chemin de Saint-Jacques ne peut non plus être oubliée : un chapitre en fin de livre y sera consacré.
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Aqua cosmos ; à la découverte de l'Aveyron subaquatique
Laurent Roustand
- Au Fil Du Temps
- 15 Novembre 2010
- 9782918298052
Cette association a pour objet de communiquer, développer et de favoriser par tout moyen approprié (sportif, artistique, scientifique, événementiel .), la connaissance et la protection du monde aquatique et subaquatique.
S'inscrivant dans une perspective de développement durable, l'association se propose d'oeuvrer pour témoigner du présent, d'informer et de sensibiliser le public par tout moyen d'éducation mais aussi de contribuer à la préservation des écosystèmes en contact étroit avec les organismes publics ou privés déjà en charge de cette action.
En participant à l'élaboration, la diffusion et au respect des lois et règlements, elle contribue à la conservation de la faune, de la flore et des richesses sous-marines. Ellea pour objectif d'être un témoin de l'évolution des milieux et des effets de l'activité humaine sur l'environnement et plus précisément sur les écosystèmes aquatiques d'eau douce (étangs, lacs, rivières, eaux souterraines, ...).
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Depuis l'Ecole des Métiers d'Art à Paris où il étudie le vitrail, Claude Baillon n'a cessé de créer des vitraux et des sculptures de verre, destinés essentiellement à des lieux publics.
Il s'inscrit dans une constante où il tend à retrouver les origines méconnues du vitrail.Pour lui, la création se déploie de la conception jusqu'à la réalisation, en en assumant toutes les phases.
S'il respecte les savoirs traditionnels, il transgresse néanmoins les normes établies et invente un langage technique nouveau afin de répondre aux exigences des bâtiments et de leur vocation.
Lorsque l'on parcourt I'oeuvre de Claude Baillon, on découvre une grande diversité d'expressions. Il revient à des techniques "ancestrales" qui s'apparentent aux premiers gestes des hommes en taillant le verre comme du silex. Ses éclats de verre sont d'abord montés sur du cuir comme les haches préhistoriques. Il remplace ensuite le cuir par d'autres matériaux souples comme le PVC, introduisant ainsi la troisième dimension pour un vitrail qu'il veut "tactile".
Entre la peinture et l'architecture dans laquelle il s'insère, le vitrail est, pour Claude Baillon,un art monumental majeur qui s'inscrit dans le paysage artistique contemporain loin des clichés moyenâgeux.
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Rencontre...(s) ; causses et vallées sauvages
Jean-Jacques Surmont
- Au Fil Du Temps
- 25 Septembre 2014
- 9782918298502
Pourquoi observer et photographier la nature me procure tant de plaisir ?...
Depuis l'enfance, j'ai toujours éprouvé un grand sentiment de liberté dans la nature. Une passion pour les animaux a grandi. Les observer, découvrir leur vie et pourquoi pas les photographier? Le pas fut vite franchi.
La photographie est devenue pour moi un moyen de capter certaines émotions, certains détails, dont l'évocation et la transmission par les mots est trop difficile.
Je suis un artisan qui tâtonne et photographie pour garder et partager le souvenir d'un instant.
Pour moi, une image réussie est celle qui matérialise et restitue cet instant vécu au travers de mon regard.
Pour ces raisons, ce livre n'est pas un guide faunistique ou floristique.
J'ai voulu capter l'ambiance des hautes terres de Causse jusqu'aux vallées profondes. Ce n'est qu'un aperçu de la diversité des milieux, de la faune, de la flore. Il reflète l'extraordinaire diversité de cette région. Des espèces courantes, mais tellement merveilleuses, côtoient des raretés comme certaines espèces d'insectes, d'oiseaux et de fleurs.
Derrière chaque image, il y a une histoire chargée d'émotion que chacun doit ressentir selon sa sensibilité.
Une «rencontre» que je voulais partager...
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Sur cette terre, il y a peut-être déjà plus de téléphones portables que d'êtres humains. Il n'y a pas à s'en plaindre, tant que cette technique restera au service de l'homme. Un outil, domestique, au service de son créateur. Et mieux encore : un instrument au service de l'art et de l'imagination des hommes. De n'importe quel homme. Car la plupart des téléphones portables ont au moins une fonction qui en appelle au créateur, qui s'en réfère à l'art, à l'esthétique, à l'humanité. Il prend des photographies. Des êtres chers, des paysages, des souvenirs de voyage.
Mais plus encore, pour celui qui prend le temps de voir. Des traces, des empreintes, des taches, des cicatrices dans les murs et sur les routes des hommes, qui évoquent des êtres, des animaux, des paysages, qui dessinent une nouvelle cartographie, une nouvelle mythologie qui va par-delà ce simple mur, qui va vers l'universelle humanité. Il suffit de prendre le temps, d'être curieux, de voir dans le mur, de regarder la route, doucement, lentement.
Photographe, réalisateur, Jean-Henri Meunier prend son temps. Il n'a pas de permis de conduire, il marche à la vitesse de la vie d'un homme, pas plus vite. Il regarde dans le mur, il a les yeux sur la route. Et comme tout le monde, un téléphone portable. Meunier, un mur, la route, un téléphone qui prend des photos : voici un nouveau monde qui prend vie, des êtres vivants, et l'art, à tous les coins de rue.
Ayez l'oeil.
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Fondamentalement attachée à la ville de Sète, où elle a été réfugiée pendant la guerre avec sa mère et ses quatre frères et soeurs, Agnès Varda ne garde de ces années-là que des souvenirs heureux de vacances et d'insouciance. Après avoir quitté Sète pour s'installer à Paris et y passer le baccalauréat, elle y revient fidèlement pendant 10 années, de juin à octobre, à l'occasion des vacances scolaires. Elle y rencontre alors des pêcheurs, des amis qui lui donnent l'idée de réaliser en 1955 son premier film La Pointe courte. C'est donc tout naturellement que 56 années plus tard, elle répond à l'invitation du Musée Paul Valéry afin de présenter, du 2 décembre 2011 au 22 avril 2012, Y A PAS QUE LA MER, une exposition qui dévoile une facette moins connue de l'univers de la cinéaste, photographe et plasticienne. Si la mer (Les Veuves de Noirmoutier ou encore Les Plages d'Agnès) apparaît comme thème prépondérant dans le travail d'Agnès Varda, d'autres aspects, moins connus, comme celui de la terre, sont à cette occasion abordés. Majoritairement composée d'installations, l'exposition s'emploie à mettre en évidence une préoccupation majeure : celle de la mise en relation et de la confrontation dans l'espace de l'image fixe et de l'image mobile. En témoignent notamment « les portraits à volets vidéo », installations créées pour cette exposition à Sète, comprenant une photographie centrale (image fixe) entourée de deux ou plusieurs vidéos qui lui font écho. Sont également présentées des oeuvres telles que Patatutopia, La Cheminée Patate (photographie dont le format du tirage est fonction du lieu) ou encore Le Tombeau de Zgougou, installation réalisée en hommage au chat de la famille Demy / Varda, et présentée de façon inédite à l'extérieur du musée dans une cabane élaborée pour l'occasion. D'autres installations, telles qu'Ulysse ou encore La Terrasse Corbusier donnent quant à elles à voir des photographies prises à un instant T autour desquelles viennent se greffer une fiction filmée, fantasmée par l'artiste. En effet, de même qu'Agnès Varda s'est souvenue 28 ans plus tard d'une photographie intitulée Ulysse réalisée en 1954 pour en faire un film en 1982, elle s'empare d'une photographie sur la terrasse de la Cité Radieuse du Corbusier réalisée en 1956, à l'occasion d'un reportage : intriguée par cette photographie et se demandant qui sont les personnes qui y figurent, elle imagine un scénario et réalise un film. Des photographies / autoportraits sont également présentés parmi lesquelles figurent notamment Lames brisées, qui représente un autoportrait de l'artiste aux multiples facettes. Une installation inédite composée de trois pièces, appartenant à la série des Portraits à volets vidéo, intitulée Le Pêcheur est également présentée dans les espaces du musée. Cette exposition, fruit de la synthèse de la carrière d'Agnès Varda, réunit en son sein tant l'univers cinématographique que photographique de l'artiste.
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Moissac ; chemins de Saint Jacques de Compostelle
Patrice Thébault
- Au Fil Du Temps
- 16 Juin 2010
- 9782952674515
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Travaillant exclusivement en couleurs et étant constamment à la recherche des oppositions entre le beau et le banal,Thierry Cerpolet crée des contrastes inattendus. Entre autres choses, les ambiances monochromes propices à la contemplation l'inspirent. Conjuguées à un souci esthétique et graphique, ses images prises de manière instinctive nous invitent à découvrir un univers d'émotions et de mouvements largement puisés dans le quotidien qui nous entoure. Sa soif d'images l'amène sur des sentiers différents tant dans la recherche documentaire et urbaine, où la présence humaine est plus souvent suggérée que montrée, que dans la pure création artistique et graphique que son environnement immédiat lui dévoile. Le projet « La vie en bleu » est une inspiration de longue date.
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Musée Champollion ; le musée des écritures
Patrice Thébault, Marie-hélène Pottier
- Au Fil Du Temps
- 30 Avril 2010
- 9782918298021
Le Musée Champollion est unique car il inscrit l'oeuvre de Jean-François Champollion au coeur de la grande histoire de l'écriture, cette aventure tout à la fois intellectuelle et technique qui dure depuis plus de 5000 ans. Sa façade aux « mille lettres », faite de verre et de cuivre, est l'oeuvre d Alain Moatti, architecte, et de Pierre Di Sciullo, graphiste. Elle symbolise la traversée du temps accomplie par le visiteur dans le musée. Ce livre, une invitation à la visite et à la découverte des écritures à travers les photographies de Patrice Thébault.
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Les composantes du puzzle citadin veulent chacune leur part du gâteau. Elles se livrent bataille, béton contre écorce, brique contre branche, racine contre fondation. L'impression première est que les éléments n'ont pas encore choisi: qui de la création humaine ou des éléments naturels prendra le dessus? Dans ce bas monde, là où Marty piétine, seule cette dernière question reste en suspens. En suspens, sauf pour Marty.
Stéphane ROS, photographe, et Eric CHATILLON, écrivain, ont associé leurs talents pour proposer une réflexion sur la coexistence, ce quasi-combat de l'humain contre la nature.
Libre au lecteur de réagir et d'y coller sa propre interprétation.
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Le bassin de Thau est une curiosité géographique. C'est une petite mer intérieure de soixante-quinze kilomètres carrés, qui constitue aussi l'étang le plus important du Languedoc-Roussillon. Les historiens estiment que sa formation s'est produite onze ou douze mille ans avant notre ère et que la bande de terre longeant la mer n'a rejoint le mont Saint-Clair qu'à l'époque romaine. Toujours est-il que cette étendue d'eau, reliée à la Méditerranée que par trois minces graus naturels, constitue un milieu naturel tout à fait particulier.
Ce livre va vous faire découvrir la richesse de son écosystème, différent de celui de la mer. Ici la nature qui se développe en vase clos produit une faune et une flore extrêmement denses, mais en modèle réduit. Pour les plongeurs et les scientifiques, Thau offre le spectacle d'une nature riche et diversifiée en matière d'algues, de limaces, de coquillages et de crustacés.
A travers des rencontres et des portaits de personnalités emblematiques de l'étang racontés par Louis-Bernard Robitaille, des images du dessus et de dessous glanées par Denis Porrachia, vous n'aurez plus le même regard sur cette mer intérieure.
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Sans père et déjà sans mère à ma sortie de l'Ecole Nationale d'Ingénieurs des Arts et Métiers, j'ai eu la chance d'être accepté dans le jeune cinéma comme réalisateur, puis, l'autre chance, d'être admis comme journaliste dans plusieurs grands périodiques.
J'ai pu poursuivre mes « activités» dans ces domaines, ce qui m'a permis de voir mon nom dans le Canard Enchainé, l'Os à Moelle, le Crapouillot de Galtier Boissières et d'autres gazettes célèbres, de placer ce nom au générique de plusieurs films dont «D'où viens-tu Johnny ?», De tenir le micro de grandes stations comme RTL, Europe 1, RMC ou Radio Bleue pendant plus d'un demi- siècle d'acharnement.
La chanson était ma quête et mon vice puisque, proche des nonantes ans, je poursuis encore cette passion dans les merveilleuses radios des provinces. Au cours de ces longues occupations, j'ai rencontré aussi bien les grandes stars du micro que les modestes courriéristes qu'elles soutiennent. Certains sont même devenus des amis sincères, aussi divers que Guy Béart et Fréhel, Bernard Dimey et Jacques Hélian. Ils m'ont appris beaucoup de secrets de leur vie dont mon heureuse mémoire me permet de me souvenir. J'ai donc eu envie de noter tout ça à l'intention de celui qu'on appelle le public et dont le talent d'auteur a travaillé dans l'immortalité de ces refrains qui sont les compagnons du peintre en bâtiment comme de l'académicien admiré. Ils ne sont pas tous là, il s'en faut ! Je ne parle dans cet ouvrage que de ceux que j'ai bien connus, que j'ai rencontrés et de ceux dont on m'a révélé les mystères qu'ils cachaient.
Pardonnez-moi l'absence des autres. Je les aime d'autant plus ! En tout cas, autant que vous !
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Le métal, sous toutes ses formes, a inspiré les créateurs contemporains. Le musée Denys-Puech propose de découvrir ou redécouvrir certains artistes de sa collection ; Bernard Pagès, Nicolas Sanhes, Carmen Perrin, Francis Mascles, Pierre Mercier er Jean-Claude Loubières sont invités durant l'été au sous-sol du musée pour une rencontre informelle où matières et formes entrent en résonnance.
Que le métal soit utilisé seul comme « matériau de construction » de la sculpture, comme chez Bernard Pagès ou Carmen Perrin, ou en opposition avec d'autres matières plus organiques et plus douces - cire et filasse chez Nicolas Sanhes, ossements chez Francis Mascles - il est redécouvert par les sculpteurs contemporains comme un matériau paradoxal ;
Dur mais incroyablement plastique, froid mais conducteur d'émotions, il est le corps et l'ossature de la sculpture.
Jean-Claude Loubières le décline en modules dans « 3 par 3 », Bernard Pagès le tord pour créer une explosion rayonnante ; Carmen Perrin le fait ployer, Francis Mascles et Pierre Mercier l'utilisent pour créer des oeuvres « reliquaires ». Tous redécouvrent, des années 70 à aujourd'hui, le métal comme un matériau privilégié de la sculpture.
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Les plages d'histoires ; 70e anniversaire du débarquement
Olivier Mériel, Jean-Jacques Lerosier
- Au Fil Du Temps
- 20 Mai 2014
- 9782918298489
Mardi 6 juin 1944, à l'heure d'une marée basse, les rivages de Normandie sont noirs de bateaux et d'un rouge-sang de soldats tués au combat. Terribles jours à Omaha, Utah, Sword, Gold et Juno, les cinq plages d'un littoral combattant.
Soixante-dix ans plus tard, des centaines de milliers de visiteurs en découvrent, émus, les cicatrices. Sur terre et sur mer, les virgules de béton que sont les blockhaus ponctuent les jours ordinaires des gens d'ici. Sur la plage de Sainte-Marie-du-Mont, devenue Utah Beach en 1944, les ostréiculteurs juchés sur des tracteurs partent ausculter leurs naissains. Devant Luc et Lion, des pêcheurs amateurs rêvent d'improbables captures. Sur la plage de Colleville, Omaha Beach en langage touristico-militaire, en contrebas du cimetière-jardin où reposent plus de dix-mille soldats, des ados compétitionnent en char à voile. L'été sur la côte, les feux d'artifice rassemblent un monde fou et joyeux.
L'objectif d'Olivier Mériel est bien de saisir des instants d'aujourd'hui, teintés d'une tonalité d'hier. Armé de sa chambre photographique, il capte les fulmars et mouettes tridactyles de la pointe du Hoc, les pannes dunaires d'Utah Beach, des touristes débarquant sur les hauteurs d'Arromanches. Les camping-caristes seraient-ils les nouveaux soldats du XXIe siècle ? « Je montre le vrai avant le beau » sourit Mériel.
Appuyées par des textes courts de Jean-Jacques Lerosier, grand reporter à Ouest- France et auteur de plusieurs livres sur la Bataille de Normandie, la cinquantaine d'images noir et blanc d'Olivier Mériel donnent à voir comment s'est opérée la métamorphose des lieux, comment les paysages ont digéré le long et douloureux feuilleton de la Bataille de Normandie, quelles traces a laissé l'Histoire. Une photo, un texte, chaque page raconte une petite histoire de cette grande histoire.
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Les photographies de la série «Méprises & Faux-semblants» se donnent à voir comme un ensemble de travaux assurément très subjectifs, où le visiteur est invité à découvrir le cheminement du photographe dans l'étrange théâtre des matières propices à son investigation.
[...] Entre métaphore et utopie, l'auteur qui renvoie sans cesse d'un point de vue à l'autre, fait de l'oeil du visiteur l'instrument essentiel d'un apport au visible. De divagations ludiques en questionnements constructifs, l'interlocuteur d'abord désorienté puis vite rassuré par telle ou telle résurgence indicielle, finit par collaborer, sans doute convaincu que dérive et création sont fort heureusement liées. Par l'ambivalence et la polysémie de l'image, l'ambiguïté de la lecture et la puissance tactile du tirage, tous les morceaux choisis qui soutiennent ici l'imaginaire, transgressent somme-toute l'emprise du réel, lui allouant ainsi au-delà du cliché, une autre re-connaissance...
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